Islande2016

LES GLACIERS.

J’espérais une amélioration en retrouvant la route côtière, mais en fait la pluie a redoublé de violence.

C’est dommage car cette région de la côte Sud est celle où on peut s’approcher au plus près des glaciers Islandais qui forment la 3^ème calotte polaire de la planète après l’Antarctique et le Groenland.

En attendant les glaciers, nous avons juste aperçu quelques cascades sous la pluie. Le vent était tellement fort que parfois les plus petites d’entre elles s’envolaient sans parvenir jusqu’au sol.

  Skogafoss

  et...Cascades volantes

Après une nuit très venteuse, miracle, le ciel bleu est réapparu ! Nous passons donc la journée suivante à parcourir la route N°1 au Sud de l’île. La mer est forte et il ya quelques belles vues sur la côte sauvage de cette partie de l’Islande.

  Le village de Vik

  Devant la côte sauvage

Nous visitons aussi un étrange pavage volcanique qui ressemble un peu à la chaussée des géants en Irlande du Nord.                                                                     

  La route N°1 dans le Sud

  Pavage volcanique

  Petit Canyon

Surtout, nous en profitons pour explorer les glaciers Islandais.

Grâce au froid, ils descendent presque jusqu’à la mer et sont donc facilement accessibles.

  Les glaciers islandais

  et leurs séracs (cassures)

Nous ne sommes pas équipés pour une longue marche sur glacier (piolets et crampons) donc nous nous contentons de faire quelques mètres sur les langues les plus faciles à monter (et surtout à descendre !)

  Le Solheimajökull

  Sur le Le Solheimajökull

  Sur le Le Solheimajökull

Bien sur, ils ont beaucoup reculé ces dernières années avec le réchauffement climatique. (Certains de 300m par an semble t’il).

Toutefois une langue du Vatnajoküll, le plus grand glacier islandais se termine dans une lagune. Les blocs de glace, quand ils arrivent en bas, se cassent et forment de petits icebergs qui dérivent, parfois plusieurs années, avant de rejoindre la mer toute proche par une courte rivière.

  La lagune encombrée de blocs de glace de Jokùlsarlon

  La lagune de Jokùlsarlon

  La sortie du Jokùlsarlon

Ils sont, pour la plupart, alors rejetés sur une plage de sable noir où ils fondent progressivement.

Mais que ce soit dans la lagune ou sur la plage, le spectacle de ces blocs de glace qui se déplacent et s’entrechoquent bruyamment est fascinant.

  Les blocs de glace du Vatnajökull échoués sur la plage

  Sur la plage

C’est la fin de la zone des glaciers. Sur la route qui longe une côte escarpée et qui rejoint les fjords de l’Est, nous rencontrons quelques rennes.

  La côte Sud Est de l’Islande

  Petit troupeau de rennes

Le temps s’est maintenant amélioré et nous pouvons enfin déjeuner dehors. Bon, il faut trouver un endroit abrité du vent car il ne fait quand même pas très chaud : 8° au meilleur de la journée.

  Pique nique au bord de la route

  Plage de sable noir

Nous rejoignons Djùpivogur, un petit port de pèche sur la côte Est. Il compte quelques maisons anciennes, un amusant petit cimetière en tourbe et une source chaude (+40°) où on peut se baigner en pleine nature.

 Maison de 1790

  Cimetière en tourbe à Djùpivogur

  "Hot spot" dans la nature

Le lendemain, nous profitons du soleil pour parcourir les fjords de l’Est.

  Retour dans les fjords de l'Est

  Ferme d'aquaculture

  Usine d'aluminium

Nous franchissons un petit col très enneigé (mais heureusement la route est dégagée) où il y a même une petite station de ski.

  Le col

  et la (petite) station de ski de Neskaupstadur

Pour notre dernière journée, le temps vire au gris et nous avons même quelques gouttes de pluie avant de retourner prendre le bateau. En chemin nous visitons une cascade et un petit canyon et rencontrons encore des Thaï !

  Litlanessfoss

  et un petit canyon

   On quitte l’Islande(Mais où est Paris ?)

Ceci termine donc notre séjour en Islande. Nous aurons fait 8 000Km au total, dont 3 500 environ en Islande. La route circulaire (Route N°1 doit faire environ 1 500Km mais on a fait pas mal de détours.)

En fait, 2 semaines suffisaient pour faire le tour de l’île, surtout en cette saison où beaucoup d’attractions sont soit fermées, soit inaccessibles. Nous avons donc avancé notre billet de retour d’une semaine.

Finalement, le choix du mois d’Avril était assez judicieux puisque nous avons pu voir des aurores boréales (c’est la fin de la saison) mais aussi toutes les principales attractions du pays à savoir : les geysers, les manifestations volcaniques et les glaciers. Il est vrai que nous avons eu beaucoup de chance avec la météo car à part des vents forts, une demi journée de neige et une demi journée de pluie, nous avons dans l’ensemble bénéficié d’un temps plutôt clément avec des températures proches de 0° le matin et de 7° l’après midi. Bien sur, il aurait été intéressant d’équiper la voiture de pneus neige mais en fin de compte à part les premiers jours, nous nous en sommes très bien passés.

Au final donc un voyage très intéressant, très nature, un brin aventure, mais tranquille, où on peut dormir partout sans se poser la question de la sécurité.

On y trouve facilement de l’eau, facilement un endroit pour dormir (pas comme en Italie), finalement assez facilement aussi une connexion internet WiFi.

Les habitants ont été plutôt accueillants et serviables quand on avait besoin d’eux. Par contre nous ne les avons pas trouvés aussi soucieux de leur environnement que nous aurions pu penser. Les maisons sont presque toujours en tôles, souvent rouillées. Leurs abords sont encombrés de carcasses rouillées également etc…

Bon, cela reste une destination très chère (Disons 1,5 fois les prix français). La nourriture n’y est pas terrible et on trouve surtout des produits congelés. Chaque village a son musée, avec 3 photos, 2 bricoles qu’il facture 15€. Le prix du musée du Louvre !

Les horaires sont aléatoires. En général ouverture à 10h voire 11h. Mais nous avons trouvé des supermarchés dans les régions isolées qui ouvraient de 14h à 16h !

Ce qui nous a aussi beaucoup étonné, c’est le nombre de touristes Asiatiques, Chinois bien sur mais aussi Thaï malgré le coût et l’éloignement. Mais il semble qu’il y ait un fort engouement pour les aurores boréales en Asie en ce moment.

Voila donc, Au revoir et à bientôt à toutes et à tous pour de nouvelles aventures !

REYKJAVIK et le cercle d’or.

Reykjavik, la capitale de l’Islande est une petite ville, mais elle regroupe 200 000 des 300 000Hb de l’Islande.

Le centre se visite donc facilement à pied d’autant qu’il ne recèle pas beaucoup de merveilles architecturales.

L’église moderne fait un peu stalinienne et le Radhaus (l’Hôtel de ville) a un petit air du palais des congrès de Royan.

 L'église de Reykjavik

 Et le Radhaus

Finalement, à part quelques maisons anciennes bien décorées, le meilleur est une sculpture en bord de mer de Jon Gunnar Arnason évoquant un bateau en forme de squelette et le Harpa : palais des congrès tout en verre.

 Maisons décorées à Reykjavik

  "Sun Craft"

  Le Harpa

Une petite excursion d’une journée au pied du glacier du Langjökul. C’est le 3^ème glacier d’Islande et on peut l’atteindre assez facilement à partir de Reykjavik.

1^ère halte Reykholt, une minuscule bourgade patrie de Snorri Sturluson, un historien et homme politique Islandais du Moyen Âge, auteur également de sagas qui y fut d’ailleurs assassiné en 1241.

  La statue

  et le bain de Snorri

La 2^ème halte est au site de Hraunfossar. Une série de ruisseaux qui dévalent en cascade dans la rivière. En fait l’eau de pluie et de fonte des neiges s’infiltre dans le sol jusqu’à la couche de lave puis ressort au bord de la falaise.

 Hraunfossar  

    Bobo         

      Barnafoss

Une piste théoriquement fermée mais quand même praticable sur une dizaine de Km nous emmène ensuite jusqu’au bord du glacier. En dessous, c’est un volcan avec sa plaine de cendres et ses coulées de lave.

  Le Glacier de Langjökull 

    La plaine de cendres 

   Bouleau nain et coulée de lave.

Cette nuit, surprise, alors que nous dormions profondément, nous sommes réveillés vers 11h par un fort bruit de diesel qui s’arrête à côté de nous. J’écarte un rideau et découvre un bus arrêté juste à côté de la voiture, puis un 2^ème, puis un 3^ème et une centaine de touristes qui en descendent avec lampes frontales, appareils et pieds photo. Nous comprenons qu’ils sont venus en excursion pour voir une aurore boréale. Mais pour l’instant celle ci n’est pas au rendez-vous. Ils restent environ une heure mais finissent par regagner leurs bus et repartir gelés et sans avoir rien vu. Du coup, j’ai du mal à me rendormir et peut être une demi-heure après leur départ j’aperçois les fameuses lueurs dans le ciel. Je secoue Bobo et nous contemplons notre 3^ème aurore boréale.

Au matin, c’est un peu dur de se lever, mais nous repartons faire le « cercle d’or », c'est-à-dire les principales attractions touristiques autour de  Reykjavik.

Nous contournons la côte Sud Ouest de l’Islande avec ses falaises et ses zones où les jets de vapeur ont permis d’installer des usines géothermiques qui produisent de l’électricité et permettent à l’Islande d’être à peu près autonome  pour cette source d’énergie.

 La côte Sud Ouest

  Un rond point un peu tordu

  Usne géothermique

  Sources chaudes

  Jet de vapeur

  et soufrières

Puis nous jetons un œil au « Blue lagoon ». Une attraction touristique très connue localement qui consiste en des bassins d’eau chaude, des spas, saunas et traitements à base de boues volcaniques. Alimentés par l’eau d’une centrale . Nous trouvons le prix prohibitif (50€ par personne minimum c'est-à-dire sans soins) et faisons juste quelques photos.

  Blue lagoon

  Bobo au blue lagoon

L’Islande est située à la limite entre les plaques tectoniques Américaines et Eurasiatiques. C'est-à-dire à l’endroit où les plaques s’écartent à la vitesse d’environ 1/2cm par an. C’est ce qui explique l’activité volcanique intense dans l’île. Normalement cet écartement se produit au milieu et au fond, des océans, mais ici c’est à l’air libre. On peut donc voir les failles entre les continents et pratiquement avoir un pied en Amérique et un en Europe !

  Le "pont entreles continents"

 et la faille entre les continents à Pingevellir

L’Islande est donc une île très jeune, mais c’est aussi un pays très jeune, peuplé un peu avant l’an 1000 par les Vikings qui fuyaient la Norvège et cherchaient de nouvelles terres. Très tôt ces premiers habitants se sont dotés d’un gouvernement assez démocratique : une assemblée des chefs : l’Alping qui se réunissait sur la faille justement. Ils discutaient des lois et rendaient la justice. Un ancêtre des parlements modernes en somme.

   Le site de l’Alping à Pingevellir C'est un peu comme la Pnyx à Athènes.

Ensuite bien sur, nous sommes allés voir Geysir, la source d’eau bouillante jaillissant par intermittence qui a donné son nom aux geysers. En fait, Geysir ne fonctionne plus, c’est son voisin : Strokkur qui jaillit toutes les 5 à 10 minutes à 20 ou 30m de haut.

  Geysir le geyser

 Le Strokkur

Enfin, nous avons terminé cette journée bien remplie par Gullfoss, une très belle cascade.

  La cascade de Gullfoss

Pendant la nuit, le vent s’est de nouveau déchaîné et nous n’avons que peu dormi. Mais ce n’était que le prélude à une détérioration du temps. L’après midi suivant, il a plu presque sans interruption et nous avons surtout fait de la route

LES AURORES BOREALES.

Après avoir repassé le site de la cascade, le temps change rapidement. La neige cesse, le soleil revient, la température remonte et…le moral aussi bien sur !

Nous retrouvons la côte de l’Océan Arctique vers la petite ville d’Akureyri, la 2^ème d’Islande : 17 000Hb. Enfin, Bobo y retrouve quand même une compatriote qui tient un restaurant Thaï ! D’ailleurs, ce qui nous a beaucoup étonné c’est le nombre de touristes chinois qui visitent l’Islande. Comme quoi ils ne font pas tous du shopping sur les Champs Elysées.

 Le palais des congrès d’Akureyri             

   Nous quittons la neige (provisoirement?)

 Maintenant, il n’y a plus de neige en plaine ni sur les routes, seulement sur les sommets et la température monte à 7°. Du coup, on a trop chaud avec nos salopettes de ski.

Nous visitons des fermes traditionnelles en tourbe. L’odeur est caractéristique,

  Les fermes traditionnelles Islandaises en tourbe.

   Cette nuit nous avons été vraiment chanceux. Bobo a hésité pour sortir faire pipi vers 2h du matin. Elle s’est quand même décidée une demi heure plus tard. Du coup elle ne rentrait pas et me dit :

• « viens voir, il y a des lumières »

  Le temps que je m’extirpe du sac de couchage, il y avait une superbe aurore boréale. Nous avons essayé de faire des photos, mais sans succès, la lumière n’est pas suffisante.  Par contre nous sommes restés une bonne heure à la regarder et sommes rentrés frigorifiés (environ 0° la nuit). Mais c’est quand même magique !

  

    Aurores boréales

   

  Ce sont des cartes postales, mais c’est vraiment comme ça.

   

  La journée suivante a été une journée de transition. Nous nous sommes levés plus tard et avons passé une partie de la matinée à envoyer les articles sur le Norröna et sur le début de l’Islande et à consulter les mails, puis nous avons roulé vers les péninsules de l’Ouest par beau temps, environ 7° et quand même pas mal de vent. Une petite frayeur quand au sommet d’une piste en terre, nous nous retrouvons nez à nez avec un petit 4X4 (genre Suzuki) qui roulait beaucoup trop vite, a bien failli nous emboutir, il a fait 2 embardées et a bien failli finir dans le fossé, mais il a quand même réussi à se rétablir et à continuer sa route sans problème.

  Nous passons la soirée et la nuit sur un petit promontoire avec une vue sublime sur le fjord Hvarnmsfjördur.

   Une petite église perdue au milieu de nulle part

   Sur la piste du Hvarnmfjordur

   La vue de notre campement.

     

  D’ailleurs, la nuit nous avons revu une aurore boréale mais cette fois, nous sommes restés à l’observer dans la voiture, bien au chaud !

  Ensuite, après une halte au charmant petit port de Stykkisholmur avec ses falaises de basalte et sa surprenante église moderne, nous avons contourné la péninsule du volcan Snaefell.

   Le port

   Ses falaises en orgues basaltiques

   et l’église moderne de Stykkisholmur

   

  Se fiant à une saga Islandaise, c’est là que Jules Verne a placé le départ du voyage au centre de la Terre… Bon, nous ne sommes pas allés jusque là.

    Le Snaefell

    Le Snaefell

    Le Snaefell et ses champs de lave.

     

  .En chemin, nous visitons un établissement qui traite de façon traditionelle les requins pêchés dans l’Océan Arctique. (Je ne savais pas qu’il y en avait si au Nord). Ils sont dépecés et les morceaux sont stockés pendant 6 semaines dans la neige, puis séchés 4 mois pour faire faisander la chair et faire disparaitre (ou plutôt diminuer) leur odeur d’ammoniaque. La visite s’accompagne bien sur d’une dégustation. Heureusement, nous avons sorti un peu de vin blanc pour faire passer cette spécialité locale. Un couple d’Italiens en a aussi profité.

   

   Un "requinier"

   Machoires et peau de requin

    Dans la gueule du requin

   

  Puis nous avons contourné la péninsule du Snaefell. C’est la plus à l’Ouest de l’Islande. Ce sont des champs de lave, de la toundra, des cratères de volcans, mais aussi de petites plages, des rochers sculptés par l’érosion et des falaises abruptes où nichent des oiseaux marins.

   

    Champs de lave

    Sources chaudes dans la mer à marée basse

   

   

   La plage de sable blond (la seule d'Islande, les autres sont noires)

   Au bord du cratère d'un petit volcan

   Falaises à Hellnar 

    Oiseaux marins dans la falaise

   

   

Le désert de neige.

L’arrivée à Seydisfjördur se fait par un beau soleil après une navigation d’une demi heure dans le fjord. Il est majestueux. Les montagnes tombent à pic dans la mer et…première surprise : tout est enneigé. Des sommets jusqu’au bord de mer. Je m’attendais à trouver de la neige en Islande bien sur, mais pas à ce point. La couche n’est pas épaisse (10cm environ) mais uniforme et il fait -4°.

 L’arrivée en Islande dans le fjord de Seydisfjördur

  Le Norröna à Seydisfjördur

  Après un petit repérage des lieux, nous allons à la banque changer un peu d’argent et au supermarché compéter nos provisions et se familiariser avec les produits locaux puis cap sur notre 1^ère destination : Borgarfjördur, un petit village de pêcheurs situé dans un fjord un peu au Nord.

Les paysages enneigés sont magnifiques, mais dés que la route monte, il faut chaîner d’autant que le temps s’est gâté et qu’il neige maintenant. J’ai même du mal à voir la route. En fait, je choisis de mettre les « chaussettes » de roues. Elles sont très efficaces dans la neige fraîche et plus faciles à mettre. Nous passons le col sans encombre, par contre dans la descente j’ai enlevé les équipements un peu trop tôt et nous finissons dans le décor ! Au bout d’une demi-heure un gros 4X4 arrive et nous tire d’embarras (non sans mal quand même). Nous lui abandonnons une bouteille de Chinon. J’espère que ça ne se reproduira pas car c’est ma seule bouteille !

  La route de Borgarfjördur 

  On met les « chaussettes » à la voiture

   mais on les enlève trop tôt !

!

Nous terminons la route à petite vitesse sous un soleil retrouvé (Le temps change très vite en Islande) et nous pouvons visiter le petit village de Borgarfjördur. Le soir, nous passons la nuit sur le petit port.

  L’église de Borgarfjördur

  une maison en herbe    

    Le port de Borgarfjördur

Normalement une colonie de macareux y élit domicile, mais il doit être encore trop tôt car de macareux point !

Température extérieure : -5° au bord de mer, -10° sur les hauteurs. Un peu moins la nuit. Finalement nous n’utilisons pas la table et les chaises de camping et mangeons systématiquement dans la voiture.

  Prêts pour le repas

Par contre, la nuit les duvets sont efficaces et nous n’avons pas froid. Evidement, pour sortir du lit, c’est un peu dur !

Nous empruntons la route du cercle polaire. Elle n’est pas revêtue partout mais assez bonne. De toute façon je roule très lentement. 30 voire 20 ou 10Km/h quand il y a de la glace et un peu de pente. Les maisons sont très isolées. On se demande comment des gens peuvent vivre là. Et encore c’est la fin de l’hiver. Il fait jour des 5h du matin et jusqu’à 8 ou 9h du soir mais l’hiver ils ne voient presque pas le soleil.

  La route N°1                     

       Une petite rivière       

     Bergerie traditionnelle

  Le desert blanc

  Un petit fjord

  La route du cercle polaire

Nous nous arrêtons dans des sources chaudes et prenons un bain avec plaisir : Température extérieure : -5°, dans l’eau 33° !

  Vers le cercle polaire

  Dans les sources chaudes

L’Islande est entièrement située à l’extérieur du cercle polaire arctique, mais son point le plus au Nord n’en est qu’à 2,5Km.  Nous faisons donc la route qui le longe.

  Fermes isolées vers le cercle polaire

  Chevaux dans la toundra

  Le petit port de Raufarhöfn

  Epouvantails à Raufarhöfn

  On y pêche le hareng             

                Mais le port est gelé

Elle est assez bonne, mais il faut souvent enlever la neige gelée qui colle sous la voiture et touche les roues.

  Près du cercle polaire

  On nettoie les roues de la voiture

C’est une île volcanique, et nous visitons une coulée de lave après une petite marche à pied (Avec la voiture le chemin était trop risqué.)

Pendant notre 3^ème nuit le temps s’est gâté et le vent s’est levé. Il souffle très fort, rugit  et fait vibrer la voiture, du coup nous ne dormons pas aussi bien que d’habitude. Au matin la tempête ne s’est pas calmée et on a parfois du mal à voir la route avec la neige qui vole dessus.

  La route dans la tempête

  Dans le blizzard

.     

Elle nous a accompagné toute la journée et nous avons dû faire un grand détour pour rejoindre la route circulaire théoriquement plus praticable.

En chemin nous visitons le musée de la baleine d’Husavik. Très cher (15€ pour quelques os de baleines)

  Squelette de baleine bleue

  Canon harpon

Quelques belles cascades et lacs d’hydrogène sulfuré mais sommes finalement arrètés par une côte à 10% non déneigée.

  La cascade de Godafoss                  

    et le lac d’hydrogène sulfuré

Le lendemain, il neige et nous mettons les chaines ce qui nous permet de franchir la fameuse côte et d’aller voir les solfatares et fumerolles du volcan.

 Solfatares et fumerolles du volcan à Hrverir.

Par contre, même avec les chaines, nous sommes arrêtés par la neige sur une petite route et devons nous désenneiger pendant une heure avec les bâtons de ski. Finalement des âmes charitables (Belges) nous aiderons à pousser la voiture pour sortir de ce (nouveau) mauvais pas.

On décide de faire demi-tour.

Le Norröna

C’est, à ma connaissance, le seul bateau qui permet de rejoindre l’Islande. Nous l’avions déjà pris il y a 6 ans pour aller aux îles Féroé où il fait escale en chemin.

Voir : http://scandinavie2010.canalblog.com/

  Plate forme pétrolière dans le port d'Hirsthal

  Sur le pont du Norröna

En fait contrairement à la 1^ère fois, nous avons eu du gros temps pendant la traversée de la Mer du Nord. Il a été presque impossible de dormir la première nuit et le petit déjeuner n’a fait qu’un bref séjour dans notre estomac ! Je suis obligé de cuisiner dans les toilettes pour stabiliser le réchaud. Bobo qui n’a déjà pas le pied très marin a cru sa dernière heure arrivée. Mais bon, à la sortie de la mer du nord, entre les Orcades et les Shetlands, le temps s’est amélioré et même s’il y a toujours beaucoup de vent, la mer s’est calmée et nous pouvons à nouveau nous déplacer sur le bateau.

  Bobo malade dans la cabine

  On cuisine dans les toilettes (C'est plus sur!)

  Le Bingo

Lundi matin, escale à Tórshavn, la capitale des îles Féroé. Il fait beau, on peut se promener un peu dans la ville et faire des photos des maisons aux toits en herbe.

  Le Norröna à Thorshavn

  Maisons au toît végétal à Thorshavn

  Heureusement Bobo était là!

Bonjour à toutes et à tous.

Après un bref retour à la maison (2 jours à Meschers seulement !)  nous avons défait et refait les bagages et repris la route.

2 000Km en voiture pour rejoindre le port d’Hirtshals, tout au Nord du Danemark pour embarquer sur le Noroona  à destination de l’Islande.

Aucun problème pour traverser la Belgique, pas de contrôle à la frontière, le seul  endroit où nous avons vu la police c’est au péage de Lille. Nous sommes même passés à Molembeck  (enfin, sur l’autoroute seulement) mais finalement on a décidé de ne pas y passer nos vacances.

En chemin, nous nous sommes arrêtés une journée à Amsterdam  pour visiter essentiellement le Rijkmuseum.  C’est un grand musée consacré aux peintres Hollandais du XVI – XVII – XVIII et XIXème siècles. Surtout Rembrandt, Vermeer et Van Gogh.

  Les canaux d'Amsterdam

  Bobo au pays de Gulliver

  La Ronde de nuit de Rambrandt

  La Vermeer

  Autoportrait de VanGogh

     Le temps était moyen en chemin jusqu’à Amsterdam et ensuite nous avons voyagé avec la pluie jusqu’au Danemark.  Ce n’est qu’en approchant de la pointe du Jutland que le soleil a fait sa réapparition.

 Sur les plages danoises de la mer du Nord

Bonjour à toutes et à tous.

Nous voici donc prèts à repartir.

En Islande cette fois.

Alors pour commencer une petite carte de l'Islande qui vous permettra de nous suivre au jour le jour.

A bientôt donc pour le premier article.